Kawasaki favori
Sur le plan sportif, ne pas parier sur Kawasaki serait risqué. Ce constructeur est le seul à mettre l’essentiel de son budget compétition bitume non pas sur les GP, mais sur le WSBK. C’est donc un budget usine, face à ses concurrents japonais dont les yens sont surtout en Grand Prix. C’est également le cas de Ducati et d’Aprilia, alors que BMW adopte une tactique curieuse en ne fournissant à ses équipes partenaires Althea et Milwaukee que les moteurs et l’électronique.
Chez Kawasaki, Johnny Rea et Tom Sykes sont clairement favoris, dans cet ordre. A Phillip Island, d’autres ZX-10R seront présentes, dont celles du Pedercini Racing pour Sylvain Barrier, Saeed al Sulaiti, Jed Metcher et Mathew Walters, celles du Grillini Racing Team pour Joshua Hook et Dominic Schmitter, et celle de Go Eleven pour Roman Ramos.
Quatre Ducati seront au rendez-vous, dont les officielles de Chaz Davies et Davide Giugliano, la VFT Racing de Fabio Menghi et la Barni Racing de Xavi Fores. Elles seront opposées à quatre Yamaha R1, dont celles de l’équipe Crescent soutenues par Yamaha Motor Europe et son dynamique Président Éric de Seynes, pilotées par Sylvain Guintoli et Alex Lowes, ainsi que les privées du Team Toth pour Imre Toth et Peter Sebestyen.
On peut raisonnablement considérer comme outsiders les deux Honda Ten Kate de Nicky Hayden et Michael van der Mark, les BMW Althea de Jordi Torres et Markus Reiterberger et les BMW Milwaukee de Joshua Brookes et Karel Abraham, ainsi que les Aprilia engagées au dernier moment par le Ioda Racing pour Alex de Angelis et Lorenzo Savadori, tout comme la MV Agusta de Leon Camier.
Le coup de main prévu de Casey
Le double Champion du Monde MotoGP Casey Stoner ne sera pas à Phillip Island pour le WSBK, ce qui ne l’empêchera pas ultérieurement en cours de saison de tester la Panigale : « Pour le moment, ma concentration principale se porte sur le MotoGP et c'est sont là où nos tests nous ont menés, mais je pense que sur piste nous essaierons de faire un test avec la moto WorldSBK, simplement pour avoir un premier sentiment et voir si je peux apporter quelques retours qui pourront, je l'espère, aider. C'est toujours une bonne chose. Donc j'aiderai autant que je pourrai le faire. Je travaille pour Ducati, donc ce n'est pas seulement qu'en MotoGP... peu importe où je peux aider, je le ferai. »
Toujours chez Ducati, et toujours chez les Australiens, Troy Bayliss, qui a récemment pris la direction de l'équipe DesmoSport, a fait appel au jeune Mike Jones, le Champion d’Australie Superbike originaire de Brisbane pour rouler en wild card. Il disposera d’une 1199 Panigale R et sera aussi en piste lors du test officiel lundi et mardi. A signaler que pour rouler en wild card, il faut obligatoirement un soutien de l’usine, qui est la seule à disposer de l’électronique adéquat. Un simple team privé aurait du mal à investir pour une seule course dans le “Superbike Kit System” fourni par chaque constructeur pour 8 000 euros et approuvé par DWO et la FIM (article 2.4.9.1 du règlement). D’autant que ce système électronique très particulier n’est utilisé dans aucun autre championnat.
Photo : Nicky Hayden, premier Champion du Monde MotoGP à rejoindre les rangs du Superbike (© Honda Motor Europe)
Pièces jointes originales : |
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