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mercredi 28 septembre 2016

Un journaliste moto français se tue en Suède

Un journaliste moto français se tue en Suède:

Alors qu’il effectuait un grand reportage dans les pays Scandinaves, Nicolas Armand, journaliste-aventurier a été victime d’un accident mortel en heurtant un élan.

Nicolas Armand était un grand amateur de voyages à moto. Cet été, il avait décidé de réaliser un gros trip en Scandinavie au guidon de la dernière Africa Twin.

Dimanche dernier, alors qu’il circulait sur une route ou une piste en Suède, accompagné par un photographe australien, il a percuté un élan. Il n’a pas malheureusement  pas survécu à cet accident.

Nicolas Armand victime d'une collision en Suède contre un cervidé.
Victime d’une collision en Suède contre un cervidé, Nicolas Armand s’était lancé dans les grands voyages à moto. (photo Facebook)

Agé de 54 ans, père de trois enfants, Nicolas a été pilote amateur (plusieurs Bol d’Or), journaliste essayeur et photographe à Moto Revue dans les années 80 avant de se lancer dans la production et l’édition musicale.

Récemment, il avait lancé Road To Adventure, un projet pour faire découvrir de nouveaux horizons aux motards. Pour ce dernier voyage de 9000 km, Expedition Viking, il avait en tête de partir à la rencontre des loups de Scandinavie, raison pour laquelle lui et son photographe avaient baptisé leur Honda CRF et Crosstourer Geri et Freki en mémoire de loups d’Odin.

Dans la présentation de son projet, Nicolas avait repris cette citation de Sochiro Honda : « La valeur de la vie peut se mesurer au nombre de fois ou votre âme a été profondément bouleversée ».  Troublante pensée…

A Moto Journal, nous le connaissions bien pour certains. il y a quatre ans, nous avions publié dans un numéro spécial vacances le long récit de son trip en Australie réalisé en Ducati Multistrada. Toute la rédaction de MJ adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.

Xavier de Montchenu

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mardi 20 septembre 2016

Port des gants obligatoire : le décret du ministère de l'Intérieur est paru

Port des gants obligatoire : le décret du ministère de l'Intérieur est paru:

Le ministère de l'Intérieur a publié le décret obligeant conducteur et passager d'un deux, trois-roues et quad à porter des gants. Une amende de 3e classe sanctionnera les contrevenants. On entre dans la logique de l'équipement obligatoire à moto.

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Sécurité routière


mercredi 7 septembre 2016

Signaler des radars sur Facebook n'est pas un délit



La cour de cassation a confirmé la relaxe générale de membres d'un groupe Facebook antiradars, établissant une importante jurisprudence qui stipule dorénavant "clairement" qu'informer de la localisation de radars n'est pas interdit, a indiqué mercredi l'avocat des prévenus.

Le code de la route "ne prohibe pas le fait d'avertir ou d'informer de la localisation d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière", écrit la Cour dans son arrêt rendu mardi, dont a obtenu une copie.

Est "uniquement" interdit "l'usage des dispositifs ou produits de nature ou présentés comme étant de nature à déceler la présence ou perturber le fonctionnement d'appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation" de ces infractions, ajoute l'arrêt.

La Cour de cassation rejette ainsi le pourvoi qu'avait formé le parquet après la relaxe en appel, il y a un an, de douze membres d'un groupe Facebook qui donnait la localisation de radars en Aveyron. "Aujourd'hui, on peut clairement affirmer qu'on a le droit de publier la localisation de radars, dès lors qu'il ne s'agit pas d'un dispositif", comme un détecteur de radars, a réagi auprès Rémy Josseaume, spécialiste parisien du droit routier qui défendait les prévenus.

"La jurisprudence est établie. Elle est claire et précise. Cela met fin à une hypocrisie incroyable", a-t-il ajouté, évoquant les nombreux sites "comme celui du magazine AutoPlus" qui donnent la liste des radars et, de l'autre, les membres de ce groupe Facebook qui avaient été condamnés, en première instance à Rodez en septembre 2014, à un mois de suspension de permis de conduire.

"C'est une très bonne nouvelle pour les usagers de la route", a réagi Mathieu Chané, cofondateur du groupe incriminé, aujourd'hui fermé. "Le citoyen lambda peut maintenant donner la localisation des radars, tout comme les entreprises privées", a-t-il dit, évoquant les systèmes d'aide à la conduite qui avertissent de "zones dangereuses", un euphémisme signalant la possible présence d'un radar, tout en étant légaux.

Le Conseil d'État a autorisé en 2013 ces boîtiers de "solutions d'aide à la conduite". L'utilisation des détecteurs de radars est en revanche passible d'une amende de 1.500 euros et d'un retrait de six points sur le permis.Jehanne Collard, avocate engagée pour la défense des droits des victimes des accidents de la route, a dit "déplorer qu'on donne raison aux adversaires de la politique de sécurité routière". "Certes, le texte du code de la route qui visait les détecteurs de radars n'est pas adapté aux réseaux sociaux. Il n'empêche que chaque jour des automobilistes, des piétons, des cyclistes meurent parce que d'autres ne respectent pas les limitations de vitesse. J'ai peur que cet épisode peu glorieux renforce le discours bête et haineux de toutes ces associations qui défendent la liberté d'enfreindre la loi, d'appuyer sur l'accélérateur au mépris de la vie des autres", a-t-elle ajouté.